ANGIENS

Hameau de Silleron, Chapelle du château

Roxane FILSER - Atelier La Bîhe

« Les états Chromatiques »

Dans mon atelier, se rencontrent trois techniques d’ennoblissement de textile, la teinture naturelle, le shibori et le pliage. A elles trois, elles vont sublimer, « ennoblir » le lin et l’amener vers des pièces murales ou sculpturales.

Partir du tissu blanc et l’investir dans sa couleur, son motif et son volume. Dans ma démarche de création, j’essaye d’être au plus proche de la matière, de ne faire intervenir que le travail de la main. Observer le voile de lin, le comprendre, le mouvoir afin de trouver une synergie entre ses possibilités et les miennes mais également composer avec les imperfections de la fibre et de la teinture.

C’est ainsi que je vogue dans les perspectives qu’il m’offre.

ANGIENS

Jardin du Château de Silleron

Florie ANDREGES

« COCONS, mondes en suspension »

Florie Andrèges s’intéresse particulièrement aux matières naturelles qu’elle met en scène, tresse et sculpte, à travers des installations éphémères ou durables. In-situ, dans le paysage à la manière du land art, elle imagine des oeuvres monumentales, de grandes sculptures végétales tressées de fibres
naturelles et textiles.

Inspirée par la thématique du cocon et guidée par la souplesse de la matière, elle créé des sculptures poétiques et aériennes, toutes en rondeur et légèreté. En « suspension », comme protégées du temps, préservées, à l’abri du monde et de ses turpitudes…
Les jeux de matière et de couleur habillent ces mondes d’une peau vivante, et mouvante, sur desvolumes qui tournent, se balancent et dansent au grès du vent. Laissez-vous happer bercer,
envelopper.

En parallèle de l’installation aérienne, l’artiste vous propose de participer à une grande œuvre collaborative, la création d’une « cabane-cocon » dans les jardins du château de Silleron. Initiez vous à l’art de la vannerie, en tressant différentes fibres naturelles et textiles sur cette sculpture monumentale, où le lin sera mis à l’honneur. La somme des efforts de chacun contribuera à une œuvre naturelle et durable, immersive et ludique, inscrite dans le paysage et témoin des liens tressés entre tous !

ANGIENS

Salle Municipale

Chantier d'insertion "De Fil en Aiguille"

Capter l’insaisissable, c’est la recherche que j’effectue depuis un certain virage. Depuis lors j’essaie d’attraper le lien qui nous mène du trivial au sacré.

Dans ce cheminement intime et ritualisé, je cherche à rendre visible et palpable la circulation des énergies, leurs débordements de l’intérieur vers l’extérieur. Le contenant et son contenu dans leur aspect le plus organique sont des notions récurrentes que je questionne. Les matières textiles ont souvent ma préférence, leur charge émotionnelle est liée au toucher, sens que j’affectionne particulièrement. Associées à des substances organiques et mouvantes, elles deviennent le mode d’expression privilégié d’une trace, d’une empreinte

ANGIENS

LALINEA

Julie PERCILLIER

Le paysage végétal attire Julie Percillier pour ses formes, ses textures et ses odeurs. Sa fascination en a fait sa pratique artistique.

Telle une architecte-paysagiste agençant des végétaux pour une certaine harmonie spatiale et sensorielle, elle créée des compositions végétales et textiles par le biais des arts textiles. Ainsi elle révèle et ramène des détails sous nos yeux afin de vouer un nouveau regard envers ce paysage végétal si riche. Omniprésent, trop peu considéré et en voie de disparition elle tente, du mieux qu’elle  le peut, de le préserver. Pour ce faire, elle créée et imagine une végétation de demain, semi-artificielle, qui se veut lente, précieuse et en harmonie avec la nature. L’artiste utilise trois savoir-faire : la broderie à l’aiguille, la broderie machine et la dentelle aux fuseaux. Ces trois techniques sont une manière de prendre soin du vivant et de revenir à un essentiel dont nous avons tous besoin en créant une continuité entre l’extérieur, l’atelier et l’espace d’art.

FONTAINE-LE-DUN

Salle municipale

Chantier d'insertion de Fil en Aiguille

“De fil en Aiguille”  est un chantier d’insertion porté par la Maison des Actions Sociales et Culturelles de Tôtes (MASC) depuis 2006. L’équipe qui est composée de 14 salariés en insertion professionnelle, travaille sur deux supports principaux : le repassage et la couture. L’apprentissage de la couture et les différentes confections se font à partir de vêtements et de tissus de récupération. La récupération, le recyclage et la transformation sont les bases de notre travail. Pour le Festival du Lin 2024, le chantier d’insertion présente des confections uniques et écologiques réalisées à partir de récupération de jeans et vêtements en lin réutilisés ainsi qu’une gamme “zéro déchet” avec des sacs en lin.

Association des Amis de la Maison Rurale de l'Outre-Forêt

« Rouge Passion »

La Maison Rurale de l’Outre-Forêt à Kutenhausen, ancien corps de ferme transformé en CIP, relate la vie d’autrefois. Ce musée des arts et traditions alsaciennes est comme un miroir, un miroir pour se regarder et mieux se connaître, se connaître au fil de la vie, fil rouge qui va de l’époque où les travaux d’aiguille permettaient l’existence jusqu’à nos jours où la créativité forme la trame de nos loisirs. L’exposition « ROUGE PASSION » présente marquoirs, linge de corps et de maison, nappes et ouvrages divers en lin aux motifs floraux. Fleurs et plantes, messagères des hommes, expriment émotions et sentiments. Et c’est la couleur rouge qui prédomine : rouge amarante ou grenadine, rouge garance ou pourpre… Dès le 18è siècle on adopte le “rouge turc” ou “rouge d’Andrinople”. Plus tard on l’appellera “Rouge du Rhin” ou n° 321 de DMC, largement utilisé dans les œuvres de plusieurs créateurs mis à l’honneur dans l’exposition par les brodeuses de la Maison Rurale en démonstration.

FONTAINE-LE-DUN

Gymnase André BOURVIL

Association des Amis de BOURVIL

L’association présentera l’acteur et des ouvrages autour de sa vie ainsi que les manifestations qu’elle organise au cours de l’année.

Association Philatélique de Dieppe

« Empreintes végétales »

A l’origine du travail de Brigitte Pouget, un jardin conservatoire qu’elle a créé dans le but de recenser et conserver les plantes sauvages, souvent appelées « mauvaises herbes », existantes sur place, et associées à un jardin gourmand développé dans le respect de la nature « déjà présente ». Il est alors évident pour cette passionnée du textile d’expérimenter cette matière première pour un travail autour de l’impression végétale et de la teinture, en réunissant ses  deux passions, la nature et la broderie. Elle constitue ainsi un inventaire poétique de plantes sauvages pour un herbier textile, brut et raffiné, parfois enrichi de touches brodées. Cette exposition présente des livres textiles, des cahiers de trésors, des créations verticales.

FONTAINE-LE-DUN

Église

Messe du Lin à 10h30 le Dimanche 7 Juillet

Concert Chorale Chœur du Dun

Ce concert, à l’image de la chorale, abordera un répertoire très varié; chants du monde, traditionnels, chants français, anglais, occitans, en variant aussi les époques et les répertoires pour vous laisser embarquer aussi bien dans une reprise contemporaine ou de la renaissance.

Certains chants représentent la thématique du lin et de l’agriculture .. tout du moins dans leur histoire, notamment dans les work songs, dans les chants gospel ou autres.

Nous accueillerons donc avec grand plaisir le public pour ce concert haut en couleur.

Gratuit et sans réservation

 

LA CHAPELLE-SUR-DUN

Salle communale

Agnès FRATTINI

“Vent de voile”

Panneaux de tissu peint suspendus en mobile.
Chaque pan est libre de bouger au gré des souffles du vent. Je superpose parfois 2 ou 3 épaisseurs afin de jouer avec la profondeur, la lumière, l’opacité.
Le tissu est une matière inépuisable. Il me permet de “sortir du cadre”. J’utilise sa souplesse, sa transparence. Je le peins, le troue, l’effiloche, le raccommode avec un fil de couleur, rajoute des perles, d’autres matières…
Lignes noires, taches, coulures, couleurs qui se mélangent. Cette liberté m’emmène vers une histoire, une sensation, une émotion.

LA CHAPELLE-SUR-DUN

Jardin d'Art du sculpteur Robert Arnoux

Terre d'Accord

 

Vendredi 5 juillet et samedi 6 juillet de 14h30 à 18H30

 Ouverture exceptionnelle du jardin d’Art du sculpteur Robert Arnoux Terre d’Accord aux festivaliers sur présentation de leur bracelet à l’entrée du jardin. Terre d’Accord est l’atelier du Vivant du sculpteur Robert Arnoux depuis 2014. Fondues dans la végétation, ses silhouettes épurées nourrissent des conversations secrètes auxquelles nous sommes conviés. Du dialogue entre l’œuvre d’art et ses 4 jardins jaillit une histoire qui nous saisit et nous apaise : celle des humains en accord avec la terre et le vivant. Les bénéfices de la culture du Lin sur les autres cultures sont tels que le jardin se devait de le célébrer lors de ce festival.

Plus d’info sur www.terredaccord.com

309 Sente Cauvillaise La Chapelle sur Dun

Entrée gratuite pour les détenteurs du bracelet du festival

LA GAILLARDE

Chœur de l’Église

Michèle FOREST

“Mon travail interroge le fil comme une mémoire de la forme et des lieux. J’apprécie la malléabilité de la matière [fibre végétale, fil de métal, fil de papier…] pour répondre aux questionnements du temps qui passe et des sujets écologiques qui me préoccupe.

Ma fascination pour les formes issues de la nature m’a amenée à réfléchir aux origines du vivant. Dans un chassé-croisé entre la faune et la flore, mes pièces oscillent entre la préoccupation pour la préservation de l’environnement et la recherche des formes organiques et fluides.
Je crée des objets sculpturaux qui combinent plusieurs techniques comme le crochet, le tissage, la vannerie… pour obtenir les formes et les structures qui tissent ma mémoire.
Guidée par le plaisir de la répétition, j’évolue dans des univers parfois oniriques : formes, contre-formes, dépouilles animales, enveloppes végétales…

Mes œuvres évoquent parfois le corps, le traversent, en soulignent le manque ou le trop-plein. Chaque pièce est une incarnation singulière de mon imaginaire et grâce à l’utilisation de matériaux flexibles et l’intégration d’éléments récupérés ou industriels.

 

Église

Marie LHOMET

Artiste artisane, Marie Lhomet crée ses œuvres de la fibre à l’œuvre finie.

Son parcours académique, débuté par des études en histoire de l’art, s’est enrichi à l’Institut Supérieur des Arts Appliqués de Paris. En 2010, son travail est remarqué par le PDG d’Art Print Japan qui acquiert ses œuvres et l’invite au Japon. Depuis, elle parcours le pays et y découvre l’importance de la contemplation et la parfaite imperfection du geste.

Dès 2019, son apprentissage s’est intensifié aux côtés de Jean-Michel Letellier et Miki Nakamura, artistes papier renommés.

Sa démarche s’ancre dans une approche respectueuse de l’environnement, privilégiant l’utilisation de végétaux locaux. Elle cultive une profonde connexion avec ses matériaux et leurs bienfaits. Chaque fibre, chaque texture raconte une histoire ancrée dans son lieu de création.

De ces papiers naissent des œuvres riches en textures et matières. Son exploration artistique s’étend ainsi au-delà des limites conventionnelles, fusionnant savoir-faire traditionnel et créativité contemporaine.

LA GAILLARDE

Salle Saint-Roch

Isabelle COSNARD

Artiste textile, Isabelle Cosnard inscrit la broderie à la base de sa pratique artistique et l’intègre dans ses créations pour explorer une troisième dimension. En assemblant des chutes de tissus à la main, en nouant ou torsadant le fil, elle fait surgir formes végétales et volumes. Paysages imaginaires, îles, installations… l’artiste façonne de nouveaux espaces de manière intuitive.

Elle privilégie les matières naturelles et la teinture végétale, réutilise chutes et résidus textiles, pour tendre vers la réduction de son empreinte. Son rapport à la nature, comme sujet artistique et façon de vivre, s’invite de plus en plus fréquemment dans sa pratique. Dans le cadre de cette recherche, elle expérimente la broderie avec des matériaux de plus en plus bruts comme des feuilles d’hémérocalles séchées ou des algues.

LA GAILLARDE

Chapelle Sainte Marguerite

Domitille MARTIN

Domitille Martin est artiste plasticienne, sculptrice de matières variées et réalise des installations artistiques dans des galeries, des théâtres et des espaces atypiques. Les formes qu’elle modèle puisent leur inspiration dans la nature. Ses oeuvres traitent des métamorphoses, aussi bien animales, végétales, minérales qu’humaines.
La fibre de lin, proche du cheveu en apparence devient sa matière de prédilection avec la réalisation d’un ensemble de sculptures suspendues, parures étranges et tapisseries infinies.

Domitille Martin est diplômée de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris et étudie un semestre à l’École des Arts Visuels de Rio de Janeiro. Elle collabore avec des artistes de la performance pour donner vie à ses créations et fonde en 2021 le Collectif Maison Courbe avec les danseurs et circassiens Nina Harper, Inbal Ben Haim, Kamma Rosenbeck et Léo Manipoud.
Domitille Martin est lauréate de prix Pierre Gautier-Delaye et bénéficie d’une résidence à la Cité Internationale des Arts de Paris pour l’année 2020-2021.

LE BOURG DUN

Eglise

France Patchwork

France Patchwork, qui célèbre ses quarante ans cette année, vous présente le savoir-faire de ses adhérentes à travers des expositions.

Les visiteurs pourront admirer une sélection des quilts de légende. Ces réinterprétations de quilts datés du XVIIIe et XIXe siècles sont confectionnés à la main et utilisent des reproductions de tissus anciens pour conserver l’âme de l’œuvre originale.

Changement d’univers avec la présentation des ouvrages réalisés dans le cadre du concours de « fil… file le lin ». Les ouvrages créés spécialement pour le festival devront intégrer un coupon de lin fourni par l’association. Les créations seront classées par catégories contemporaines, traditionnelles ou modern Quilts.

Le public sera une fois de plus sensible à l’imagination et à la créativité des membres de l’association par une exposition art textiles sur les arbres.

Joëlle VETILLARD

Réalisées par Joëlle Vétillard aidée de centaines de « petites mains » des  4 coins de l’hexagone, les sept  robes participatives seront présentées  pour la première fois, ensemble sur des mannequins statiques avec  les vestes hommes assorties.

Sur des textes écrits et mis en voix par l’atelier d’Ecriture de l’Echo des Fontaines de Siorac en Périgord.

Chacune portera un collier en macramé réalisé par Bobby Lu Lee pour l’événement.

A découvrir la huitième  robe participative «  95% Lin, 3% Liens, 2 % Lettres » confectionnée pour le Festival.

LE BOURG DUN - HAMEAU DE FLAINVILLE

Chapelle Saint Julien

Pascale BICHOT

“Territoires”

Mes sculptures et pièces textiles s’articulent autour de l’appropriation du territoire.
Mes territoires, mon histoire issue des travailleurs de la terre ici et descendante d’esclaves là.
La terre est mon domaine !
Creuser son sillon et laisser une trace.Le lin est le lien.

SAINT-AUBIN-SUR-MER

Eglise

Lou SALAMON

Je m’appelle Lou Salamon, je suis artiste et designer textile également. Diplômée de l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués et du Textile de Roubaix, je me suis ensuite formée à la broderie au crochet de Lunéville. Depuis quatre ans, je me consacre entièrement à la création d’œuvres d’art, brodées et dessinées.


Mon travail consiste essentiellement en la conception et la réalisation d’œuvres de grandes dimensions (entre un et quatre mètres de longueur), pour des collectionneurs d’art et des musées.


Depuis toujours, je me passionne pour la nature dans toutes ses formes d’expression. J’essaie, par le biais de mes œuvres, de créer un tout, de broder des liens entre le végétal, l’aquatique, l’humain… Ma relation à la spiritualité est aussi très forte. La broderie permet de travailler sur la lumière, en particulier la broderie de Lunéville. Cette technique me permet d’incorporer à mes œuvres des effets de textures et des brillances, qui réfléchissent la lumière environnante, à la manière de vitraux…

Eglise

Agnès et ses amies brodeuses

«Au fil des saisons »

Au fil des saisons, nos aiguilles ont dansé sur nos toiles, lin, coquelicots, bleuets, marguerites, tournesols et herbes folles ont vu le jour. Au cours de votre  promenade dans notre belle région, arrêtez-vous à l’église de Saint-Aubin-sur-Mer le temps d’une pause, venez découvrir et partager notre passion, le point compté. Atelier gratuit et intergénérationnel dans la bonne humeur.

 

Concours de Point de Croix

“Le règne végétal, collection botanique”

Il est proposé de magnifier les fleurs sauvages  mais aussi les graminées qui poussent partout  et que l’on peut admirer lors de promenades champêtres.

Que seraient tous ces chemins et terrains abandonnés, toutes ces friches ingrates et tristes si le végétal ne leur donnait pas cet impalpable souffle de vie et de gaieté?

SAINT-AUBIN-SUR-MER

Salle à côté de la Mairie

Association Veules Pratik

Les membres de l’association vous accueilleront pour vous présenter leur savoir-faire et leurs créations. Vous pourrez découvrir une exposition autour des végétaux et de la rose.

SAINT-PIERRE-LE-VIEUX

Eglise

Didier MAHI

“Jusqu’ici tout va”
(falling bodies)

Le « motif » de Mahi est la chute des corps – au sens galiléen et newtonien : la gravitation universelle. Cette thématique est une sorte de sécularisation des chutes des damnés de l’art sacré; mais ici, plus de damnés, plus d’enfer, plus de paradis (plus de bien plus de mal), et parfois même plus de haut ni de bas. Les corps ne semblent pas souffrir, on peut même soupçonner qu’ils dansent. «J’aimerais n’être que dans la suggestion, que ces simples silhouettes soumises à l’attraction universelle induisent chez le regardeur une imagination toute personnelle, une projection de ses impressions. C’est vous qui voyez, lui dis-je souvent.» 

De fait, cette mécanique, céleste ou terrestre, nous fait dériver facilement du réel à l’imaginaire, du domaine de la physique vers celui de la métaphysique.
Sa matière fétiche est le lin : enfant, il gambadait sur les montagnes d’arêche et de filasse de l’usine de teillage de son grand-père dans le Pays de Caux.

Le lin c’est sa madeleine.

Raija JOKINEN

Raija Jokinen réalise des œuvres d’art avec une technique qu’elle a développé sur la base du dessin, de la peinture, de la fabrication de papier et de la couture. Ses œuvres ont l’air fragiles et presque entrain de tomber en morceaux, mais elles sont durables et solides, ce qu’elle considère comme une métaphore de la vie et de la nature.

Après avoir obtenu sa maitrise en arts en 1990 à Helsinki, en Finlande, Raija a participé à plus de 200 expositions collectives dans le monde entier. La dernière de ses 28 expositions personnelles a eu lieu à Tampere, en Finlande, en 2023. Raija a reçu 8 mentions honorables et prix internationaux et 4 prix finlandais, dont Fiber Artist of the year en 2020 (FI) et Art Prize of Uusimaa Province en 2015 (FI). Ses œuvres ont été présentées dans plusieurs magazines internationaux, sites web et livres.

SAINT-PIERRE-LE-VIGER

Lampisterie

Albane HUPIN

Albane Hupin étudie le Design Textile à l’ENSAAMA Olivier de Serre à Paris avant de suivre uncursus à la Villa Arson- ENSA de Nice.


« Souvent issues d’un processus de transformation par les éléments ou des actions naturelles, les œuvres d’Albane Hupin se forment en partie par elles-même. L’artiste engage un procédé artisanal, laisse faire le temps et les organismes interagir sur le matériau jusqu’à ce qu’elle décide de figer cet instant (…) Les toiles chinées, sont trempées dans des bains froids pour un temps plus ou moins long. Les ondes lentes ou la stagnation de la teinture vont agir sur l’apparence et les motifs s’imprégnant dans le textile. C’est l’eau qui laisse sa trace, l’artiste s’y laisse surprendre et en accepte les empreintes. » texte du catalogue de l’exposition EAU, See Galerie, Paris.


Elle investit ici l’ancienne lampisterie avec une installation conçue spécifiquement pour le site, faite des toiles métis chinées teintes et enduites pour certaines de cire.

SAINT-PIERRE-LE-VIGER

Salle de la Mairie

Emmanuelle M

« Cartographie »

Le travail de Laura Sánchez Filomeno procède d’une désacralisation de tout ce qui entoure les résidus corporels. Il s’agit non seulement de rassembler ce qui est tombé du corps, ses déchets, qui ont survécu à l’épreuve du temps, mais aussi de les regrouper pour récréer l’univers d’une nature reconstituée, ce qui lui donne un nouveau sens. Dans ses oeuvres, différents concepts se mêlent, comme un tissage, démontrant son besoin d’explorer des questionnements qui sont à la fois paradoxaux et complémentaires, de voir les deux « côtés du miroir » comme celui de l’attirance et de la répulsion, le sublime et l’obscène, le sacré et le profane, qui reflètent le constat d’une dualité présent dans toute sa recherche plastique. Ses oeuvres trouvent une source d’inspiration dans tous les champs des sciences, comme de la biologie mais aussi de la botanique, et la géographie. Elle s’intéresse également aux collections et aux principes de classification, tant dans les Cabinets de curiosités, où elle recherche une certaine continuité entre la nature et l’art, les naturalias et les artificialias, comme dans les Musées d’histoire naturelle.


Pour le festival, l’artiste propose des oeuvres qui ont un rapport avec la Cartographie. L’artiste nourri son travail de cartes anciennes, qu’elle rend méconnaissables avec des points brodés avec des cheveux. Ces cheveux représentent des vestiges, des strates, des parcours humains et des traces laissés par l’homme et en même temps, le travail de Laura dévoile la synergie de deux organismes, le minéral qui s’associe aux organismes vivants à travers ses racines et ses formes rhizomatiques pour affirmer la mimesis qu’on trouve dans la nature. 

SAINT-PIERRE-LE-VIGER

Salle Simone Veil

Viviane SAGNIER

“Du ciel elle me regarde”

En hommage à sa mère disparue, l’artiste plasticienne Viviane Sagnier investit l’espace atypique de l’église de Saint-Pierre-Le-Viger, avec une installation in-situ, activée par des temps de performances.

« Le souvenir de ma mère est partout, il flotte dans l’air, me relie à des racines invisibles, peuple mes pensées, m’attache à des cieux dont je peine à percevoir l’existence. »
Du ciel elle me regarde interroge la trace que les disparus laissent dans l’univers des vivants. En se déployant dans un lieu sacré chargé de symboles, les formes organiques sont autant d’évocations d’un corps maternel perdu et rêvé. En traversant l’œuvre, le public est invité à prendre part à ce dialogue muet entre l’artiste et sa mère.

Un échange, entre la laine, matériau familier de l’artiste, le lin et le béton du bâtiment, et entre le silence d’un lieu de recueillement et les mots.


L’installation accueillera plusieurs performances où l’artiste reliera son corps et sa voix à l’espace en dévoilant des écrits inédits.

SOTTEVILLE-SUR-MER

Salle La Grange

Christine ISPERIAN

“Affinités organiques”

Traçant des courbes fluides et colorées, les sculptures et installations textiles de Christine Isperian nous plongent dans un univers organique. Ses œuvres trouvent leurs origines dans des formes végétales ou corporelles observées ou imaginées. Entre les règnes animal et végétal pas de distinction, mais un continuum dans lequel les projections se confondent. Ces sculptures sont quelques fois étrangement hybrides et d’autres fois plus inquiétantes quand elles prennent la forme de branches d’arbre desquelles coulent un flot écarlates.

Les végétaux sont la base de notre alimentation et nous sommes composés des mêmes éléments. Dans ses œuvres, l’artiste rend visible la multitude de nos liens avec le monde végétal, tout en soulignant sa beauté et sa fragilité.

SOTTEVILLE-SUR-MER

Salle La Bergerie

Sabine CIBERT

“Paysage”

Dans Paysages Sabine Cibert propose une série de dix œuvres qui sont autant de panoramas déroulant le cycle des saisons et du végétal. Tour de main technique que de faire de multiples et
antinomiques textes une unité fragile. Peu d’indices nous permettent de reconnaître le motif originel. Mais existe-t-il seulement? Ce lent travail est aussi celui du passage du temps devant nos yeux : le cycle des saisons.

Aube, évoque le moment où tout semble pouvoir basculer. Les couleurs sont autant de lumières changeantes, comme au début ou à la fin du printemps. On ne sait pas encore si la nature va éclore ou si elle est déjà épanouie. Le grand Hiver 1 et les petites Neiges sont le froid qui a figé l’eau des torrents, à moins qu’il ne s’agisse d’un banc de sable de la côte normande où survivent animées par le souffle du vent quelques écumes. Les Peaux du monde quant à elles s’apparentent à l’écorce de l’arbre ou le flanc d’un animal à l’automne. Absence, c’est celle de l’eau sous le soleil
de l’été caniculaire.

SOTTEVILLE-SUR-MER

Église

Tina MARAIS

“Morphologies et mémoires des racines”

Série sculpturale “Morphologies végétales”. Déracinée, souvent, ce qui m’apaise ce sont les souvenirs tactiles, de végétaux, de matériaux, de textiles et d’objets. Avec le passage du temps, les détails s’estompent et les formes se transforment dans ma mémoire. Les fragments des souvenirs se superposent et proposent une projection organique des trajectoires entremêlées, révélées ou repliées, des mémoires de personnes, de lieux ou d’expériences. Des racines, qui se transforment avec un lieu, parfois fragile, parfois d’une force primale.

A travers l’installation “Fragmentation de mémoires végétales” je cherche à explorer la  nature transformatrice de la mémoire des plantes et leur trace imprégnée dans le textile.

Différents éléments glanés dans la nature sont chargés et imprégnés d’histoires : au cœur de vieux draps en lin,on perçoit l’origine et la mémoire de la plante, la mémoire de la main qui le transforme, la mémoire des frottements de peau et du corps au contact du tissu, au cœur de la fibre. Mais aussi la mémoire de la graine qui explose en terre, du vivant qui se multiplie, de l’eau et du soleil, des mains qui sèment et qui récoltent. Les plis de la peau, les plis du vivant, les plis du temps et ceux façonnés dans les matières et les œuvres.

 

L’exposition “Morphologies et mémoires des racines” propose des œuvres de deux artistes : Tina Marais et Eugenia Reznik, qui explorent le thème des racines et des mémoires des lieux. L’interconnectivité entre les racines humaines et végétales prend forme à travers des média qui leur sont propres : installation et sculpture textile pour Tina Marais et installation textile et video pour Eugenia Reznik.

Église

Eugenia REZNIK

“Morphologies et mémoires des racines”

Eugenia Reznik est une artiste ukraino-franco-canadienne qui réside et travaille entre Paris et Montréal. Titulaire d’un master et d’un doctorat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal, sa pratique artistique en recherche et création explore les thèmes du déracinement, de la transmission de la mémoire et de l’oubli. Elle a présenté ses œuvres lors de nombreuses expositions individuelles et collectives en Europe, au Canada et aux États-Unis.

Née en Ukraine, où sa famille cultivait le lin pour la fabrication des tissus traditionnels, Eugenia Reznik s’intéresse aux tissus en tant que gardiens d’un savoir-faire traditionnel et support mnémonique de récits de vie, de déplacement et d’enracinement. Ses œuvres multidisciplinaires entremêlent la vidéo, les récits sonores, le dessin, des tissus de lin, des plantes et de la broderie afin de transmettre des histoires liées aux racines, tant celles des plantes de lin que celles des individus.

 

L’exposition “Morphologies et mémoires des racines” propose des œuvres de deux artistes : Tina Marais et Eugenia Reznik, qui explorent le thème des racines et des mémoires des lieux. L’interconnectivité entre les racines humaines et végétales prend forme à travers des média qui leur sont propres : installation et sculpture textile pour Tina Marais et installation textile et video pour Eugenia Reznik.

VEULES-LES-ROSES

Chapelle Michel

Danielle PEAN LE ROUX

“Le jardin de Circé”

Dans cette installation, je vous invite à flâner au travers des allées d’un jardin revisité .

Circé, la magicienne, subtile et envoûtante, avec cette grande connaissance de l’art de la pharmaka. où l’acte même de la cueillette exige des rituels précis ,où rien n’est laissé au hasard.

Parler de plantes magiques, c’est souvent faire appel à un imaginaire collectif où bouillonnent les élixirs et où des vapeurs soufrées s’échappent de fioles en verre, où druides et autres pythies marmonnent des incantations.

De l’Herbe aux anges, en passant par le Molly, le Gui ou la Belladone, j’ai volontairement brouillé les cartes. Certains pouvoirs sont effectifs, d’autres… pure invention. Et si quelques plantes hallucinogènes sont rangées dans les officines des pharmaciens, d’autres, comme le Pavot ou la Mandragore ont rejoint la clandestinité.

Les fleurs y sont suspendues au bout de fil de soie, sortant du cadre convenu, dans une fragilité qui masque la puissance de leurs pouvoirs.

VEULES-LES-ROSES

Cressonière

Gwénaël LE BOULLUEC

“MIGRATION”

Bidouillant depuis quelques années avec du fil et toutes sortes de matériaux à entortiller, je me suis amusée à créer des bestiaires de foin, en glanant l’herbe sèche après les fenaisons. Je tordais, ligotais, formais des personnages hybrides nés au milieu des champs. Des oiseaux sont apparus dans mes mains, puis de longs cous d’échassier. Un jour d’été la première grue d’une longue série qui allait venir par la suite, s’est posée dans l’eau d’un bief. De fil en aiguille, de rencontre en partage, les grues ont prospéré et sont devenues nombreuses.

En cherchant a posteriori ce que cela pouvait bien signifier, je me suis rendu compte que cet oiseau portait en lui une symbolique qui me parlait plus que…l’avion. Finalement on ne sait jamais vraiment ce que l’on sécrète en secret.

J’ai découvert un volatile qui m’inspire, un véhicule céleste qui me fait rêver à des voyages infinis. Un oiseau fidèle à ses premières amours, accomplissant dans une danse époustouflante un dialogue d’une rare intensité.

VEULES-LES-ROSES

Serres du Val

Noé Paper

Noe Paper créé, édite et imprime ses motifs sur des objets de décoration :  Linge de maison en lin,Affiche tirage d’art,Papeterie et papier peint.

Toutes ses créations sont haut de gamme, personnalisables (couleurs et dimensions) et écoresponsables.

Toutes ses créations sont faites par une créatrice Cauchoise (Noémie Varet) et un créateur Breton (Xavier Trotin)

Xavier fera des démonstrations d’impression en sérigraphie aux Serres du Val à Veules les Roses,

Horaires des démonstrations : 10h00 – 14h00 – 16h00.

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